Somalie

Les eaux somaliennes abritent certaines des zones de pêche les plus riches d’Afrique, avec un vaste potentiel pour la pêche et le développement des zones côtières. Toutefois, le secteur reste sous-développé en raison du manque de compétences des pêcheurs pour aller en eau profonde, du manque d’outils modernes (bateaux et engins de pêche) et du manque d’organisation des pêcheurs.

Si, pour la première fois depuis plus de deux décennies, des licences de pêche en mer ont été délivrées, de manière légale et transparente, par le ministère de la pêche et des ressources marines (MFMR) du gouvernement fédéral de Somalie à des navires étrangers, pour l’exploitation exclusive du thon et des espèces apparentées au-delà de 24 milles nautiques des côtes somaliennes, en dehors de la zone réservée aux pêcheurs somaliens, ceux-ci restent néanmoins parmi les membres les plus pauvres et les plus marginalisés de la société somalienne. Il est nécessaire de travailler sur un plan national de gestion des ressources halieutiques, couvrant les petites et les grandes pêcheries, dans le respect de la durabilité marine et de la protection de l’environnement, et de lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Cette dernière activité, associée à une traçabilité environnementale adéquate, permettra d’améliorer les échanges commerciaux avec les pays étrangers et de développer l’économie et l’emploi locaux. Les spécificités culturelles dictent souvent le rôle des femmes dans la production halieutique, ce qui a une incidence directe sur la mesure dans laquelle la pêche contribue à la sécurité alimentaire. Il est important de soutenir la réussite économique des femmes dans la pêche pour établir des communautés de pêche prospères, car les revenus des femmes provenant de la pêche contribuent à la sécurité alimentaire des ménages plus directement que ceux des hommes, car les femmes consacrent traditionnellement une plus grande partie de leurs revenus à l’alimentation de leurs familles.

HOPE vise à soutenir l’autonomisation des industries et des coopératives de pêche et d’aquaculture.