Sahara Occidental

Le Sahara occidental est contaminé par des mines et des restes explosifs de guerre (ERW). Une étude menée en 2008 par Landmine Action a identifié une contamination importante, en particulier de sous-munitions non explosées et de mines. Landmine Action a commencé la dépollution du champ de bataille (BAC) en 2008.

Entre 1999 et 2008, l’Observatoire des mines a identifié 151 accidents causés par des mines ou des restes explosifs de guerre (44 morts, 102 blessés et cinq inconnus), la plupart d’entre eux ayant été signalés entre 2006 et 2008. La collecte de données sur les accidents s’est améliorée au cours de la dernière décennie, mais elle reste incomplète et le nombre d’accidents est probablement sous-estimé. Un programme intensif d’éducation aux risques a été mené de 1998 à 2000. Après cela, quelques efforts ont été faits et la plupart d’entre eux ont été réalisés par des volontaires inscrits à des programmes qui ne disposaient pas des fonds nécessaires pour une diffusion adéquate des messages sur les risques.

Les efforts en matière d’assistance aux victimes ont été limités au cours de la dernière décennie. Les transports d’urgence sont restés insuffisants et de nombreux survivants des mines et des restes explosifs de guerre sont morts avant d’avoir pu être secourus. Les installations médicales dans les camps de réfugiés manquaient de personnel qualifié et de ressources financières. La réhabilitation et l’application de prothèses se sont améliorées en 2008, grâce au lancement d’un programme soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Malgré l’existence d’une forme d’assistance, il y avait un sérieux manque d’opportunités économiques pour les survivants et pour le soutien psychologique dans les camps de réfugiés.

En 2016, 10 accidents causés par des mines terrestres ont été signalés au Sahara occidental (9 dans la zone occidentale du mur et 1 dans la zone orientale), qui ont fait 21 victimes (4 morts – dont deux filles – et 17 blessés à différents degrés).
Pour la période 2017-2018, 33 nouvelles victimes ont été enregistrées.

Le Sahara occidental est aujourd’hui considéré comme le troisième pays du monde le plus contaminé par les mines et les REG.

HOPE soutient la population locale en formant le centre local d’action contre les mines.